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hyperespace

30 août 2012

Le commencement

Il fut un temps où l’homme était bloqué dans ses contraintes environnementales, ses problèmes de gestion de ressources naturelles et ses problèmes de surpopulation. Sa petite planète ne suffisait plus à son développement et l’homme était alors contraint de s’adapter en économisant toujours plus. Cette économie ne fut que temporaire car son besoin de développement était bien trop grand.

L’homme était pris au piège de sa propre planète, impossible pour lui d’exploiter les immenses gisements minier et les ressources énergétiques disponibles en grande quantité dans l’univers, impossible aussi pour lui de développer sa démographie grandissante sur d’autres mondes. Sa contrainte principale pour y parvenir était le temps. L’homme ne maitrisait malheureusement pas le temps. Le temps était le principal obstacle des vols interstellaires sachant que les systèmes solaires les plus proches se situent à plusieurs années lumières de la terre. L’homme ne disposant pas non plus des ressources énergétiques nécessaires pour voyager à des vitesses proches de celle de la lumière.

Puis l’homme réfléchit sur la condition même du temps et de l’espace, il comprit que le mouvement était le fruit de la somme du temps et de l’espace. Car sans temps et sans espace pas de mouvements. Il comprit aussi que mouvement et espace-temps était d’une certaine manière la même chose. Il réfléchit alors sur le mouvement et compris qu’il y avait seulement 4 mouvements possibles : 3 mouvements de rotation : roulis, tangage, lacet ; et 1 mouvement de translation ; pour 4 dimensions : largeur, longueur, hauteur, temps.

Lui vînt alors une idée saugrenue, il émit l’hypothèse qu’un objet en rotation sur tous les axes à la fois, soit : roulis, tangage, lacet et leurs inverses allait décrire un mouvement de translation différent d’un objet immobile. Cette idée n’était pas aisée à comprendre puisqu’un objet tournant dans tous les sens à la fois ne « bouge » pas plus dans l’espace qu’un objet immobile. Mais l’homme eut l’intuition que cet objet « bougerait » dans le temps différemment.

Cette hypothèse fut tellement contredite et prise pour hérésie à l’époque, que l’homme, incrédule de lui-même, se mit à fabriquer une petite maquette simple et peu couteuse juste pour tester son hypothèse en pratique. Il assembla alors 6 anneaux tournants à l’aide de petits moteurs, anneaux tournants chacun sur l’un des 6 axes de rotation possible (les trois axes et leurs inverses), un objet  placé au centre tournait alors dans tout les sens à la fois car cet objet était entrainé par un anneau lui-même entrainé par un autre anneau et ainsi de suite. Cet objet placé au centre était parfaitement immobile, mais sont temps s’écoulait différemment. Et la vitesse de l’écoulement du temps de cet objet placé au centre était fonction de la vitesse des rotations des anneaux.

Le temps de l’objet placé au centre du dispositif s’écoulait de manière accéléré par rapport au reste. (De manière très imagée : Un peu à la manière d’une spirale tracée induit lorsqu’on trace un trait sur un disque tournant, plus le disque tourne vite et plus le nombre de spires augmente…. Chaque spire représentant une secondes…)

L’homme alors compris qu’il pouvait alors créer un mode de propulsion révolutionnaire en couplant ces rotations conjuguées à un système de propulsion linéaire. Les 4 mouvements possibles étaient alors réunis. Ce système de propulsion allait lui permettre de rejoindre n’importe quel point de la galaxie pratiquement instantanément. Il décida alors de construire un vaisseau spatial, et s’aperçue à son grand étonnement que la forme de ce vaisseau, intégrant ce système, ressemblait étrangement à la forme de ce qu’il appelait avant un OVNI.

La forme du vaisseau allait de la sphère à la sphère aplatie.

Une nouvelle ère commença alors pour l’homme, il fut enfin libéré de son fatalisme, du piège de sa propre planète et du piège de son propre développement…

Il y eu cependant un revers à cette médaille, la possibilité pour l’homme possédant cette technologie d’anéantir un pays ou une civilisation en quelques secondes seulement. Cette possibilité le fut frémir, mais en même temps, elle allait conduire à une ère de dissuasion menant à la paix universelle.

 

 

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